Lors de la conférence du 23 février 2019, qui s’est tenue à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger, organisée par Amel Djenidi, représentante de l’Ecole Nationale de Conservation et de Restauration des Biens Culturels; nous avons eu le plaisir de voir Denis Martinez. L’occasion pour lui de nous présenter des actions artistiques menées pendant les années 80 (1986-1987) avec la participation des étudiants de l’école des beaux arts et ce, à Blida-ville, à In Amenas (dans une base pétrolière, sur un pipeline et sur les murs de la maison de jeunes du village voisin à la base) et à l’université de Soumâa (wilaya de Blida).
C’est avec beaucoup d’émotion et de bienveillance que la conférence a eu lieu. Le climat était à la complicité entre l’animateur de la conférence et le public venu nombreux à sa rencontre, parmi lesquels certains (Karim Sergoua ou Ali Dilem) avaient participé aux actions dont il était question ou alors d’autres anciens de ses étudiants et collègues à l’école des beaux-arts. Nous avons également appris que plus rien ne reste de ces peintures aujourd’hui pour des raisons diverses, effacement par le temps, destruction du mur (Blida) ou effacement volontaire et censure (la maison de jeune d’In Amenas ou l’université de Soumâa).
Ainsi, ce témoignage de l’art en Algérie dans une période charnière de l’histoire du pays, nous renseigne sur certaines libertés mais aussi certains interdits. Mais nous retiendrons surtout sur l’engagement citoyen du milieu artistique à cette époque là.
Si vous avez raté l’événement, voici le lien de la première partie :
Conférence Denis Martinez à l’école des Beaux-arts, Alger, le 23 février 2019
Neila Djedim
_________
Liens utiles :
– Courte biographie de Denis Martinez : Petite biographie Denis Martinez
– Présentation et vente de l’ouvrage, “À peine vécues ” des Editions APIC de Dominique Devigne et Denis Martinez.