Racim, avec l’aide des grands orientalistes français, a introduit la perspective dans la miniature persane ; si les orientalistes admiraient l'”art musulman”, ils évoquaient toutefois son “retard” par rapport aux apports de la civilisation occidentale et encourageaient, dans le projet artistique de Racim, le développement d’un art oriental occidentalisé, démarche de pensée qui, à l’analyse, apparaît de même nature que le fonctionnement de la catégorie de l'”indigène” dans la pensée coloniale ; celle-ci ne peut saisir dans ce qu’elle nomme l'”indigène” que l’Arabe occidentalisé, c’est-à-dire l’Arabe appréhendé à travers les limites de l’entendement colonial. C’est pourquoi le destin de la miniature de Racim, qui est devenue paradoxalement un art national alors même qu’elle répond entièrement à la définition de l’art indigène ou de l’art colonial, peut surprendre…. LIRE LA SUITE EN CLIQUANT SUR L’UN DES LIENS.
Lien : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1988_num_75_1_2867
ou bien Document : www.founoune.com/document/orifmustaphadelartindigeneaalgerien.pdf