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Ali Marok, photographe et cinéaste (Algérie)

Ali Marok (Algérie), le berger-photographe.

Photographe à la notoriété internationalement établie, Ali Marok considère l’irruption du numérique avec un enthousiasme lucide. L’auteur de nombreux albums, dont ceux somptueux sur La Casbah d’Alger et sur la Kabylie avec le regretté Tahar Djaout, croit que le triomphe de la technologie a changé la conception de son métier.

Personnage atypique né en 1939 à Hadjout (ex:Marengo) il se plaît à se définir comme un berger-photographe. Sans doute a-t-il été influencé par cette Mitidja heureuse, qui l’a vu naître. Son métier, il le prend à bras-le-corps avec une grande passion. « Pour moi, un photographe est d’abord témoin de son siècle. Il doit faire son boulot avec amour, respect et générosité. Un photographe, note-t-il, doit connaître, respecter et faire découvrir le lieu culturel qu’il doit fixer avec son appareil, car on ne peut restituer une partie de notre mémoire sans ressentir qu’elle fait partie de nous-mêmes. On ne peut pas abîmer quelque chose qui nous appartient. »

Plus qu’un chasseur d’images, Ali est un artiste. On lui a posé la question de savoir ce qu’il aurait fait s’il n’était pas photographe. La réponse fuse brusquement :« J’aurais été brocanteur ou antiquaire. Pourquoi ? Parce que j’aime vivre et faire revivre les objets qui ont marqué leur époque. ».

Il a collaboré, en qualité de preneur d’images, dans plusieurs longs métrages, notamment dans La Bataille d’Alger de Gillo Pantecorvo et Deuxième bureau contre-attaque. Il a été reporter photographe du magazine Jeune Afrique. Il a collaboré au Figaro, Paris Match, New York Times et à Afrique Asie. Il est éditeur à compte d’auteur de plusieurs livres d’art illustrés dont Les Phares d’Algérie, Les Mosaïques des eaux et La Mecque, regards sur le pèlerinage paru aux éditions Larousse-Géo.


Source Texte presse.

Photo à la une : Ouvrage Casbah d’Alger.

 

 

Zerbote ou Toupie, un grand moment d’inertie toujours fascinant

 

 

Lecture : M’HAMED ISSIAKHEM, ALI MAROK SE SOUVIENT ET S’INTERROGE par Abderrahmane Djelfaoui
http://djelfalger.blogspot.com/2015/05/mhamed-issiakhem-le-cineaste-ali-marok.html

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