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“Mohamed Khadda, l’olivier de l’avenir” par Ouahiba Aboun Adjali

Repenser à Mohamed Khadda, c’est explorer la grotte aux trésors d’une époque où des hommes et des femmes avaient entrepris de rendre toutes les réalisations possibles. Ils les ont rêvées, imaginées puis bâties et entamé leur édification avec la détermination, la conviction et la volonté de les transformer en un devenir porteur de justice, d’égalité et de beauté.

Mohamed Khadda était un artiste révélateur, esthète, philosophe et militant communiste. Avec Issiakhem et quelques autres artistes, ils entreprirent la belle aventure de l’art contemporain en Algérie, une démarche qui naissait de cette liberté de l’indépendance où les artistes n’étaient plus soumis à produire uniquement de la miniature car indigènes comme du temps de l’époque coloniale mais pouvaient enfin créer dans des démarches libérées, offensives et innovantes dans lesquelles ils étaient déterminés à expulser les relents du colonialisme parfois encore tapi dans les esprits.

Khadda fit partie de ceux dont nous dirons qu’ils furent des fondateurs d’avenir. Repenser aujourd’hui à lui, nous apporte de la tristesse et de la nostalgie mais réexaminer son parcours et sa démarche donne aussi de la force et du courage car il a été de ceux qui nous ont appris, nous ont éclairés et nous ont convaincus que travailler pour le développement, pour le progrès, pour l’épanouissement d’un peuple est une œuvre que l’on porte en soi et que l’on poursuit sans relâche et l’œuvre de Khadda a toujours été nourrie de ce principe.

Evoquer aujourd’hui Mohamed Khadda, n’est pas seulement revenir à des souvenirs mais c’est aussi rappeler un monde qu’il a œuvré à bâtir et à enrichir. Je m’interdis d’avoir trop de peine au regard de ce qui n’a pas pu être car cela paralyse souvent et ôte la force de résister et de poursuivre. Il aura été, il faut le dire, l’un des très rares artistes à avoir eu la capacité réelle de s’abstraire de son œuvre et de prendre le recul nécessaire pour écrire sur son propre travail et sur l’art de manière analytique et philosophique.

Son “Eléments pour un art nouveau” qui fut publié en 1972 par l’UNAP est une analyse de l’histoire de notre art et de son parcours avec ses héritages et ses récoltes. Il y rappellera que les fresques du Tassili sont le premier patrimoine de notre art et déroulera ensuite, l’évolution de l’art dans notre pays. Il rappellera que la peinture de chevalet occidentale n’était venue que s’ajouter à un art existant déjà riche chez nous et qu’elle ne représentait pas l’arrivée de l’art dans notre pays.

Son autre livre “Feuillets épars liés” était dans nos cartables et nos sacs, mêlé à nos notes de cours. Nous nous lisions des passages les uns aux autres. Ces livres qui devraient être enseignés dans les écoles d’art chez nous, apportent encore aujourd’hui des champs vastes à la réflexion esthétique et à la connaissance de l’art. 

Durant cette période où nous allions les uns chez les autres pour échanger, partager et parler des vastes sujets qu’offrait une Algérie en construction et en progrès, j’arrivais un jour chez Naget et Mohamed dont j’avais fait la connaissance depuis peu, pour leur rendre visite. Il y avait toujours là des visiteurs, des camarades, des amis. Il y avait aussi une jolie petite Djaouida qui courait à travers la maison comme un feu follet joyeux. Dès l’entrée, les œuvres de l’artiste occupant les murs et la maison, véritables personnages présents, ne se contentaient pas seulement de souhaiter la bienvenue. Elles interpelaient d’emblée les visiteurs, les amenant à s’interroger sur des sujets auxquels ils n’avaient parfois pas pensé. Notre artiste, présent, m’avait dit :Tu connais l’atelier là-haut ?. Je répondis silencieusement non de la tête.

Va le visiter.

Je grimpais les petites marches en colimaçon jusqu’au lieu où prenaient naissance les œuvres superbes qui chaque fois nous nous enrichissaient et nous surprenaient.

Je vis d’abord l’immense table, bureau, plan de travail qui était un gigantesque panneau de bois. Il y avait de tout, de la toile, du papier, ses outils, sa presse, ses poudres, ses couleurs, ses pinceaux… un lieu de magie dans lequel il procédait et créait dans ses silences, terré dans cet espace dédié à son art et à sa création. Il arriva un moment après et sourit de me voir ainsi un peu intimidée par l’espace. Il me présenta l’atelier. Là, je découvris pour la première fois comment fonctionnait une presse et d’où sortaient les merveilles que l’on voyait posées ou encadrées à travers l’espace de l’atelier. Il fit quelques mélanges de couleurs, m’expliqua comment il travaillait, examina une toile qui séchait sur un chevalet, alla ici et là. Il parla de ses dessins, des peintures, de leur signification, les supports utilisés, le travail de stylisation qu’il faisait, les lignes qui en émergeaient …

Cet après-midi là, j’avais été invitée dans le lieu où se produisent ces phénomènes qui chaque fois ouvraient des portes nouvelles. En redescendant au salon, me voyant admirer le grand tableau de l’olivier impressionnant qui habitait là et occupait tout un mur, il me dit :

Tu sais, je n’aime pas me représenter. Et sur le plan des normes esthétiques communément admises, on ne peut pas dire que je sois beau. C’est pour cette raison que j’ai choisi de m’abriter dans l’olivier que tu vois là. L’olivier, je me cache dedans et l’olivier c’est moi.

L’amitié avec les Khadda fut précieuse. Ils avaient le don de l’accueil, de l’amitié et du partage.

Un été du début des années 80, je me souviens de vacances imprévues que des amis avaient proposées et j’étais partie dans un grand bateau soviétique, le Chostakovitch qui quitta Alger avec le programme de traverser la Méditerranée puis la mer Noire. Il allait belle eau et des passagers de nationalités différentes faisaient connaissance et découvraient gaiement le bateau. Je remarquai des travailleurs bulgares montés à l’étape de Tripoli en Libye où ils travaillaient. Ils descendraient à Varna, cette belle ville de la Méditerranée pour rentrer chez eux.

Il y avait des familles, des rires, de la musique, des livres et des revues qui s’échangeaient et la découverte les uns des autres dans cette ambiance du “tout est possible et le monde est à nous” qui accompagnait à l’époque notre quotidien.

Nous étions de nombreux Algériens dans ce grand bateau qui nous offrit en plus de tout ce que nous y découvrions de cultures, de rencontres et de diverses choses, de la belle musique qui se glissait parfois dans les coursives puis ruisselait avec le soleil dans les espaces supérieurs du navire avant d’aller abreuver le ciel et la mer.

Les Khadda avaient eux aussi pris ce bateau. A midi, dans une grande belle salle presque posée sur l’eau, j’eus le grand plaisir de me retrouver à table avec eux. Et c’est là que je fis connaissance avec un autre grand créateur, notre immense Alloula et son épouse Raja.

Abelkader Alloula était militant du théâtre et aussi un militant communiste, amoureux de son peuple et de l’Algérie. Il était le Lion d’Oran dont l’on nous rendit orphelins en mars 1994 lorsqu’il fut assassiné par les terroristes sanguinaires qui avaient eu pour mission de mettre notre pays à terre, à feu et à sang.

Les repas débordaient de rires et de conversations gaies et j’adorais observer Alloula, taquiner avec un petit sourire au coin de l’œil, son ami Khadda. Les séances se terminaient toujours par de grands éclats de rire et tous, nous étions heureux de vivre ces moments superbes et chaleureux d’amitié. Parfois Abdelkader Alloula dans des séances captivantes, nous expliquait comment il prenait ses personnages, leur caractère ou leurs travers dans le monde du quotidien. Il nous donnait des exemples, jouait des scènes, faisait les personnages et nous avions l’impression d’être avec lui dans un théâtre de la vie pour de vrai. Un jour, il nous relata comment pour l’un de ses personnages, le caractère de Mohamed avait été fort utile et il nous gratifia d’une tirade sonore sur le démarrage d’un éclat de colère percutant du camarade.

Il est vrai que Alloula avait réussi à faire aller régulièrement tout un peuple au théâtre. Lorsque la télévision avait encore un peu de discernement malgré les multiples défauts qui l’étriquaient et l’avaient rendue rétrograde, et que l’une des pièces de Kader passait dans un théâtre quelque part, à plusieurs reprises la retransmission avait été faite jusqu’au fin fonds du pays et toute l’Algérie était allée voir Alloula au théâtre devant sa télévision. Il avait déjà formé sa halqa avec les Algériens et le lendemain, dans les coins de rue, au bureau, au lycée ou au marché, la pièce se poursuivait et le peuple du quotidien en faisait partie. Les gens parlaient de la pièce donnaient encore la réplique aux personnages. Il n’y avait pas d’ombre. Il n’y avait pas d’ombres.

A Alger, il y avait aussi les grands évènements telles les expositions qui brassaient toute la ville pensante et curieuse. C’était cela notre vie à l’époque, aller au théâtre, aux expositions, apprendre, échanger, étudier, lire, réfléchir, comprendre, faire avec la famille, les amis ou les collègues des débats sur toutes les questions d’actualité. Je me souviens d’un beau jour, en 1983 lorsque le Musée des Beaux-Arts d’Alger organisa une grande exposition de Mohamed Khadda.

Nous nous y étions tous, précipités. Les uns de l’université, d’autres de leur travail, de la maison, ou d’ailleurs … en voiture, en bus, avec des amis, des collègues, de la famille. La superbe grande salle du Musée, faisant face au Jardin d’Essais, était emplie d’un trésor d’œuvres, de couleurs, de formes, de réflexion et de visiteurs. Ce jour-là, la découverte des tableaux suspendus aux cimaises fut un choc très fort et une extraordinaire libération du drame vécu silencieusement par les uns les autres, un drame qui minait beaucoup de citoyens depuis des années. Mohamed exposait ce jour-là ses gravures. A lui seul avec sa sensibilité et son art immense, il réussit à me délivrer et certainement à éclairer beaucoup d’autres, de ce problème que nous trainions d’avoir été colonisés, d’avoir perdu une langue ou de n’avoir jamais su l’écrire même si nous avions fait de belles études en langue française. Nous étions devenus un peu parias, un peu orphelins en raison de notre inaptitude à manier l’arabe face à une autorité qui déclarait et décrétait du jour au lendemain que nous devions l’apprendre, nous qui ne parlions que l’arabe populaire ou le berbère.

Mohamed Khadda avait donc fait la surprise en dévoilant dans le travail de gravure qu’il présentait ce jour-là, sa recherche sur la langue arabe. Ce fut une superbe leçon. L’on eût dit que l’artiste avait décidé de donner un grand coup à la bête qui nous rongeait. Il avait propulsé dans l’espace toutes les lettres de l’alphabet arabe qui chantaient pour nous dans les salles du Musée des Beaux-Arts d’Alger. Il réussit à nous faire comprendre avec ses gravures que la langue se manipule comme on le désire, qu’elle est notre bien, que nous pouvons lui faire dire et faire ce que nous désirons.

Dans de nombreuses gravures exposées, la langue arabe était en fête. Elle dansait, elle était belle, elle avait pris l’indépendance et nous rendait heureux. Beaucoup furent émerveillés par la lumineuse découverte esthétique que l’artiste avait faite. Nous regardions pour la première fois les lettres arabes qui nous parlaient et se racontaient enfin sans se cacher à nous ! “Chedda et soucoune lapidés”, “Halqa pour Lègoual” … et toutes les autres, celles qui avec simplement le thème qu’il avait retenu, nous parlaient de nous, de notre patrimoine, de l’Algérie et du monde … Ces gravures m’ont redonné la joie de vivre et m’ont réappris à ne plus être étrangère à moi-même. Combien ont dû vivre cela !

Nous étions redevenus des citoyens normaux. Et la plaie coloniale à laquelle s’était ajoutée l’autre plaie, celle d’un pays où des béotiens préposés à la langue arabe décrétaient comment nous devions parler et comme nous devions réfléchir et penser. Ces blessures, nous avions enfin réussi à les vaincre et à redevenir nous-mêmes sans devoir nous justifier de ne savoir écrire que le français, sans devoir indéfiniment nous excuser de ne pas savoir bien écrire en arabe ou de ne pas l’écrire du tout et de ne parler que le dialectal.
La langue arabe était à nous comme nous le pouvions et elle faisait partie de nous et nous étions libres et nous n’avions pas commis de fautes et nous n’avions pas à nous sentir inférieurs ou insuffisants parce que nous ne la parlions pas comme le journal télévisé. Que nous parlions l’arabe populaire ou autrement, nul n’avait plus le droit d’imposer des pressions à notre vie et à ce que nous étions. L’Algérie était belle, l’Algérie était à nous !

Merci à toi Khadda !

 

Mohamed Khadda, Artiste Algérien

 

Plus tard, bien des années après sa mort, je me souviens qu’après le retour de Naget à Alger, nous nous étions revues et je lui avais proposé de redonner à voir l’œuvre de Khadda à la galerie “Arts en liberté“. Ce lieu avait été ouvert dans un petit quartier d’Alger pour redonner un nouvel espace à l’art et à tous les échos de la création intellectuelle après les années impitoyables de terrorisme que nous venions de traverser et qui nous avaient laissés épuisés et sans force.

Nous étions un peuple qui avait vaincu le colonialisme puis avait été livré à une bête féroce qui voulait nous exterminer, garder notre pétrole au prix de notre sang et avait mandaté des Savonarole hurlant à la religion afin faire le travail pour elle.

Nous voulions rendre un hommage à cet artiste annonciateur, initiateur qui nous avait tant donné de son vivant avec sa création et sa présence. Nous voulions également que les œuvres de Mohamed Khadda continuent de témoigner d’une époque où des hommes d’avant-garde tels que lui avaient eu à cœur de bâtir, de créer, d’innover et de faire progresser de toutes les manières possibles et quelles que soient les circonstances. Et nous voulions que soit rappelé que leur présence à travers leurs œuvres ou leurs actions ou simplement leur trace, aujourd’hui encore signifiait résistance.

Une exposition des gravures et de quelques aquarelles avaient immédiatement lancé le rappel de tous ceux qui avaient connu ou seulement entendu parler de Khadda. Cet événement avait attiré un grand nombre de personnes qui s’étaient déplacées pour voir les œuvres mais aussi pour revenir à cette époque où l’artiste les avait produites. Des gens qui avaient vieilli mais il y avait aussi des jeunes qui avaient eu cette même surprise devant les gravures qui étaient si belles et qui leur disaient tant de choses. Une seconde exposition : “Mohamed Khadda Affichiste” fut organisée par la suite et pendant cette exposition, les visiteurs purent grâce aux affiches, redécouvrir leur histoire contemporaine récente et faire ou refaire connaissance avec les évènements qui avaient alors marqué l’Algérie. Il y avait les affiches sur les superbes pièces qui avaient été données au TNA, les expositions de Khadda avec Baya et Issiakhem, les Congrès des travailleurs, la Révolution agraire, les batailles syndicales … et la vie culturelle, intellectuelle et politique de l’Algérie à une époque où les citoyens étaient concernés par leur devenir et où la vraie bataille était celle d’un un peuple qui revendiquait ses droits au savoir, à la science et à la culture. Ce travail offert à nos esprits meurtris, nous avait nourris et nous avait redonné des capacités de courage et de résistance. Les gens, pendant une longue période continuèrent de passer pour revoir une œuvre ou pour parler encore de ce qui se faisait à cette époque où nous pensions tout possible. Certains parfois, reprenaient courage.

Quelques mois plus tard, j’avais démarré un projet avec l’artiste Philippe Amrouche qui était venu à Alger d’Angoulême où il résidait pour me rencontrer afin de réaliser une édition de livre d’artiste avec mes textes. Il souhaitait faire à Alger le premier exemplaire de cette édition originale dont il avait pris la charge mais il recherchait une presse. Je rendis visite à Naget Khadda et lui parlais de notre projet. Naget n’hésita pas une seconde et me répondit :

L’atelier de Mohamed est à votre disposition. Vous pouvez l’utiliser pour la réalisation de votre livre d’artiste.

Quelques jours plus tard, elle avait ouvert l’atelier et nous y grimpâmes. La presse était là, les instruments, les couleurs, les pigments, les pâtes… L’on eut cru simplement que Khadda était sorti pour acheter le journal et qu’il allait revenir. Naget avait tout maintenu en l’état. Elle nous fit visiter l’atelier, nous montra les œuvres rangées là dont les divines aquarelles, véritables joyaux puis elle nous laissa. Philippe Amrouche tourna un long moment en silence, impressionné par les œuvres de Mohamed et en particulier par l’œuvre du “Supplicié” que Khadda avait réalisée en hommage à Bachir Hadj Ali pour rappeler son emprisonnement en septembre 1965 et la torture qu’il avait subie en raison de son appartenance au PCA, le Parti communiste algérien.
Il ne put se mettre au travail et resta silencieux. Il était entré en communication avec le grand artiste qui veillait sur nous dans son atelier. Après avoir passé de longs moments à aller d’une œuvre à une autre, il prit brusquement une rame du beau papier fabriqué dans un moulin à Angoulême qu’il avait apporté avec lui et se mit à travailler. 
Je le laissais et revins à la visite des œuvres abritées là. Philippe passa de longs moments à effectuer ses mises en couleurs et ses collages puis il me montra sa réalisation en me disant :

“Il m’a été impossible de commencer notre travail avant d’avoir rendu hommage à Mohamed Khadda et remercié de m’accueillir dans son atelier. Ceci est une variation de son œuvre sur la torture dédiée à Bachir Hadj Ali qui est là, qui m’a vivement impressionné et qui m’interpelle depuis que je suis rentré.”

Nous lançâmes alors la confection du premier exemplaire de l’édition originale d’Alger, de mémoire et d’amour, publié aux éditions Emérance que j’ai le bonheur et l’honneur d’avoir vu prendre naissance en 2006, dans l’atelier de mon ami Mohamed Khadda, réalisation sur laquelle son souvenir a veillé.

Et je demeure convaincue que ce qui a été fait par Mohamed Khadda, du fait de l’étendue de son œuvre et de la réflexion qui la soutient, est déjà l’une de nos provisions pour un futur de beauté qui ne pourra naître que par le travail, l’engagement et la détermination à ne pas lâcher prise. Mohamed Khadda fait partie de ceux qui ont ensemencé l’avenir de promesses. L’œuvre est à réaliser c’est certain et elle possède déjà ces étais vigoureux qui ont fait que l’Algérie, ses femmes et ses hommes, ont été dotés d’un legs qui les enrichit déjà même si de sombres manigances, de douteuses politiques et d’obscures ignorances ont depuis des années fermé les yeux et la conscience de beaucoup.

Mohamed Khadda a laissé une œuvre destinée à enrichir ceux qui sauront s’en nourrir et feront l’effort de la comprendre. Mais il est des héritages puissants pour lesquels les héritiers doivent apprendre à s’élever pour y accéder.  Cela nous devrons nous en souvenir et aussi avoir le courage, comme ceux qui avant nous le tentèrent, de reprendre le travail et poursuivre inlassablement l’œuvre de progrès.

Ouahiba Aboun Adjali
11 mars 2016

 

Mohammed Khadda, Artiste Algérien

 

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