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Najia Mehadji expose au Musée d’art moderne de Céret (France)

Chez elle, tout acte graphique ou pictural s’enracine d’abord et avant tout dans la dynamique du corps dans ce qu’il a de plus vivant et d’animé de pulsion désirante, de plus concrètement ancré dans l’ici et maintenant du sensible, mais qui demeure sans cesse tendu vers l’ailleurs, vers l’univers suprasensible“, affirme Mohamed Rachdi, commissaire de l’exposition.  Il en résulte une œuvre prolifique et poétique, sensible et spirituelle, à contempler sans modération.   Née en 1950, Najia Mehadji vit et travaille aujourd’hui entre Paris et Essaouira. L’artiste puise dans sa double culture des thèmes choisis pour leur universalité et leur symbolique : l’architecture de la coupole qui unit les cultures, les fleurs de pivoine et de grenade, la danse des derviches ou plus récemment des Gnaouas pour la tradition orientale, le mouvement des drapés du Greco, de la danse de Loïe Fuller, de “la Valse” de Camille Claudel pour le versant occidental. De ses inspirations multiples naissent des motifs abstraits, exprimés sur des tableaux grands formats via plusieurs médiums tels que la sanguine, la craie, la gouache l’aquarelle, le graphite, ou encore l’acrylique.

Une belle et instructive monographie sur Najia Mehadji (édition Somogy) accompagne l’exposition du musée de Céret en France.  La contribution de Mohamed Rachdi traite de la danse dans l’activité créatrice de l’artiste sous le titre :  LA PUISSANCE DE LA DANSE À L’ŒUVRE

Période : du 30 juin au 4 novembre 2018
Page du muséehttps://www.facebook.com/MuseeDArtModerneDeCeret/
Site du muséehttp://www.musee-ceret-expo.com/

Site de l’artistehttp://www.najiamehadji.com/


« La trace et le souffle » : Rétrospective de l’oeuvre de l’artiste Najia Mehadji.
 

La trace et le souffle est exposition qui permettra d’embrasser l’ensemble du parcours de l’artiste franco-marocaine, et de suivre son cheminement artistique entre Orient et Occident, entre recherche picturale et symbolique. L’exposition réunira une cinquantaine de toiles, provenant de collections publiques et privées, et une centaine œuvres graphiques. En contrepoint, des œuvres historiques, provenant notamment du musée d’Orsay, de l’Institut du monde arabe et du musée des Arts décoratifs, souligneront l’universalité des sources d’inspiration de l’artiste.

« Au cœur de l’oeuvre de Najia Mehadji : le corps, l’éros et la mystique. Chez elle, tout acte graphique ou pictural s’enracine d’abord et avant tout dans la dynamique du corps dans ce qu’il a de plus vivant et d’animé de pulsion désirante, de plus concrètement ancré dans l’ici et maintenant du sensible, mais qui demeure sans cesse tendu vers l’ailleurs, vers l’univers suprasensible. En effet, c’est toujours à partir de son propre corps agissant sur des supports matériels, papier ou toile, que l’artiste fait naître ses créations à portée spirituelle. » Mohamed Rachdi (Artiste plasticien et commissaire d’expositions)

Ces motifs abstraits, arabesques, enroulements, volutes se déploient au pastel ou à l’huile sur des tableaux de grands formats, réalisés selon une gestuelle à la fois libre et parfaitement maîtrisée, composant une oeuvre s’imposant par sa présence sensible et spirituelle. Najia Mehadji utilise des médiums aussi divers que la sanguine, la craie, la gouache, l’aquarelle, le graphite, la peinture acrylique ou encore le stick à l’huile. Elle emploie des papiers de différents formats et pratique également le mode du collage. Plusieurs registres thématiques parcourent l’oeuvre de l’artiste, qu’elle a développés au gré de ses pérégrinations artistiques : l’architecture, le végétal et la danse, mais elle aime à se définir à travers une ligne continue, qui poursuit sa mélodie d’une création à l’autre.

« Si, d’aventure, l’on cherchait à citer – parmi quelques autres – le nom propre d’une artiste contemporaine qui symbolise l’union entre l’Orient et l’Occident, c’est celui de Najia Mehadji. Franco-marocaine ou Maroco-française, née en 1950, ayant vécu son enfance et son adolescence à Paris, séjournant régulièrement à Fès dont sa famille est originaire, diplômée de l’université Paris I où elle a soutenu en 1973 son mémoire sur Paul Cézanne, diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Paris, elle expose dès les années 80 dans des galeries parisiennes et, à partir de 1985, décide de partager sa vie entre son atelier de Paris et celui du Maroc – près d’Essaouira, dans le pays Haha, dans un douar où elle a aménagé un ryad traditionnel. » Pascal Amel (in Monographie de Najia Mehadji, Editions Somogy 2014)

 

L’exposition s’inscrit dans l’intérêt du Musée d’art moderne de Céret pour les artistes des cultures méditerranéennes, et est un nouvel hommage aux femmes artistes, après le succès de l’exposition Vieira da Silva organisée au musée en 2013. L’exposition du Musée d’art moderne de Céret, du 30 juin au 4 novembre est donc un rendez- vous important pour apprécier la vitalité artistique qui anime Najia Mehadji, le parcours singulier d’une femme artiste, ayant construit son oeuvre en toute liberté et indépendance.

L’exposition sera présentée au printemps 2019 à la Villa des Arts de Rabat et à la Villa des Arts de Casablanca, deux lieux d’exposition sous l’égide de la Fondation Ona, dont le but est de contribuer au rayonnement international de la culture marocaine et de favoriser le rapprochement entre les peuples à travers la diversité culturelle. Nous exprimons notre gratitude au Président de la Fondation Ona, M. Hassan Bouhemou, ainsi qu’à Meryem Mouline, secrétaire générale de la Fondation. La Galerie L’Atelier 21 de Casablanca présente régulièrement le travail de Najia Mehadji et apportera sa contribution aux expositions marocaines.

Dossier de pressewww.founoune.com/doc