Et la nuit, quand il s’est arrêté de pleuvoir des tigres et des paravents, alors que les voleurs à main armée se sont satisfait de pourboires, après la fermeture des cafés amers et à l’heure où les bordels devaient recevoir leurs clients, quand les lampes ont brûlé leurs mèches, et …
LireQuand l’œil de Beloufa cadrait et décomposait Nahla par Saâdi-Leray Farid
Durant près de quatre minutes, le générique introductif du film éponyme installe le spectateur sur un plateau de télévision, lui détaille les protocoles du tournage en cours d’élaboration et met d’emblée ce cinéphile averti face au plan fixe d’une diva orientale qu’il entend mentalement murmurer : « je suis tendue, …
LireAlgérie : les caricaturistes et le hirak par Ahmed Bensaada
Dans un article dithyrambique publié le 2 mai dernier dans les colonnes de l’Humanité, la journaliste Rosa Moussaoui a encensé certains caricaturistes algériens, les plus en vue dans l’effervescence « révolutionnaire » du moment. « Crayon au poing, ils brisent tous les tabous, franchissent toutes les lignes rouges », nous dit-elle[1]. …
LireLes “Beaux-Arts” en Algérie : quand la méprise remplace la maîtrise par Saâdi-Leray Farid.
La page Wikipédia affectée à l’École supérieure Beaux-Arts d’Alger situe d’emblée son ouverture à l’année 1843 et non 1985, une méprise dont profitent quelques ex-élèves mentionnant discrètement au sein de leur biographie faire partie intégrante de ses diplômés alors qu’ils appartenaient en réalité aux promotions précédentes, soit à une institution …
Lire“TRİSTES TROPİSMES” par Saâdi-Leray Farid
Un certain nivellement des genres et valeurs s’est amorcé dans le champ pictural algérien au début puis au milieu de la décennie 80, grâce notamment à l’ouverture successive du Centre culturel de la wilaya d’Alger (novembre 1981) et de la galerie “İssiakhem” (octobre 1985). Le premier espace permettra d’étaler les …
Lire“Algérie, l’Archipel des vagues illusios, ressacs démobilisateurs et écueils couperets” par Saâdi-Leray Farid
Partie intégrante de la “Saison Africa 2020” (ajournée à cause de la crise sanitaire), l’exposition du Fonds régional d’art contemporain (FRAC) d’Orléans (Centre-Val-de-Loire) Alger, archipel des libertés délimite l’aperception historique au Festival panafricain de 1969 et au “Hirak” de 2019. Depuis le 03 juin 2021, elle occupe de la sorte …
LireLes mardis c’est permis : Palpitations picturales par Neila Djedim
Ce soir, en observant une image de champs de coquelicots, j’ai pu ressentir des frissons. Attention ! De bons frissons ! Cette image contrastée entre l’herbage et le carmin des fleurs a su remuer en moi des émotions qui étaient enfouies. Pourtant, dans ce tourbillon de sentiments paradoxaux agréable et inquiétant, une …
LireMort lente et déclin de l’École des Beaux-Arts d’Alger par Saâdi-Leray Farid
Le 20 décembre dernier, Malika Bendouda, la ministre du “Chouchou patrimoine” et du “Couscous roulé en famille”, déclarait à l’occasion de l’ouverture annuelle des établissements artistiques que leur cursus devait dorénavant répondre aux exigences économiques de l’heure, soit correspondre aux objectifs de la culture entrepreneuriale. Cette perspective lucrative et managériale …
LireRetour en fanfare du mégalomane chef d’orchestre Salim Dada par Saâdi-Leray Farid.
Après le portrait flatteur que le journal El Watan lui avait réservé les 20 et 27 juin 2020, Salim Dada se voit cette fois crédité par les périodiques L’Expression (16/11/2020) puis Liberté (21/11/2020) du titre d’expert national, cela pour avoir adressé le premier compte rendu sur la protection et la …
LireILS SE CACHENT POUR S’ETEINDRE par Amel Djenidi
Décembre arrive, c’est la fin. La nuit est des plus longues de l’année. Que la nuit est froide! Et quelle année ! Une année de confinement, de séparation, d’isolement. Nous nous sommes retrouvés dans une situation inédite de devoir faire attention à des choses auxquelles ne nous prêtions pas attention. …
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