En faisant déplacer vers El-Achour (banlieue d’Alger) plusieurs dizaines d’œuvres confectionnées au sein d’un logement-atelier situé au centre de la capitale algérienne (non loin de la Place Audin), Sadat Cherifi Sakina (la propriétaire du site) extirpait par là même de l’anonymat intimiste les narrations-miroirs et maturations mnémoniques de Larbi Arezki, …
LireİL N’Y A PAS DE MUSÉE D’ART CONTEMPORAİN EN ALGÉRİE par Saâdi-Leray Farid
Successivement identifiée par les acronymes MAMA (Musée d’art moderne d’Alger) , MAMCA (Musée d’art moderne et contemporain d’Alger) puis MPNAMCA (Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger), l’institution du 25 rue Larbi Ben M’Hidi fut voulue en 2005 dans l’optique de l’événement protocolaire Alger, capitale 2007 de la culture …
LireMARQUE POSTHUME À SONIA par Saâdi-Leray Farid
Dans un pays au fort pouvoir patriarcal, la comédienne Sakina Mekkiou, prénommée affectueusement Sonia, a, dès l’âge de 17 ans, défié la domination tutélaire, s’est dès lors départie du carcan familial pour profiler son identité singulière sur les planches du 4ème art, s’émanciper intellectuellement au fil des représentations, gravir les …
LireEt Beloufa créa Nahla …. par Saâdi-Leray Farid
1962 et 1979 sont les deux chronotopes majeurs de la postindépendance. Si le premier correspond à la plongée immanente amorcée chez des artistes en phase avec la désaliénation fanonienne, le second synchronise le retour aux sources de salafistes en quête d’ancrages essentialistes susceptibles de servir d’incubateurs à leur future recomposition …
LireLa Statue d’Aïn Fouara : oeuvre emblématique d’un conflit de mémoires et de croyances par Saâdi-Leray Farid
L’homme de cent-vingt kilos portait une barbe presque similaire à celle du sculpteur Auguste Rodin, arborait fièrement la pilosité et virilité du “Bouc sacré” (surnom de l’auteur du célèbre Penseur), collier broussailleux ou maquis (selon le poète Jean Sénac) tombant sur le thorax velu et charpenté d’une force de la …
LireMANQUE DE DESSEINS AU MUSÉE D’ART MODERNE D’ALGER par Saâdi-Leray Farid
La vocation d’un musée d’art moderne (ou contemporain) n’est pas d’organiser un quelconque salon. Celui du dessin (le premier du genre fut agencé du 13 au 17 mars 2013 à la Médiathèque d’Oran) ouvert le samedi 27 janvier 2018 au MAMA semble d’autant plus anachronique et saugrenu que même le …
LireAbdallah Benanteur, compositeur d’une oeuvre aux florissantes diaprures par Saâdi-Leray Farid
Comme Abdelouahab Mokrani mort le 03 décembre 2014, la disparition d’Abdallah Benanteur passera inaperçue du côté de la plupart des quotidiens algériens. Souvent privés de chroniqueurs culturels, ils la relégueront à la rubrique nécrologique, donc aux oubliettes d’une histoire de la peinture déjà passablement délaissée dans un pays possédant pourtant …
LireLecture : LE RONRON “MOSSAD” DE RACHİD BOUDJEDRA par Saâdi-Leray Farid
Ces derniers jours, l’auteur de L’Escargot entêté a été interviewé par divers journaux locaux, reçu sur le plateau de “Radio-M” (la “web-onde” du journal en ligne Maghrebémergent) ou encore le 18 novembre 2017 chez l’éditeur “Média-plus”. İl y dédicacera trois livres et ressassera à l’occasion quelques rengaines répliquant les thèses …
LireLA PERFORMANCE “ART-RÂGA” par Saâdi-Leray Farid
Renvoyant au terme harraga (migrants franchissant frauduleusement la mer ou les voies maritimes sur des bateaux pneumatiques), l’homophone “art-râga” ne se rapporte pas ici à la langue du Vanuatu, au nom vernaculaire désignant une partie des habitants de cette île, ou encore à l’envie de goûter aux fruits de l’ignorance …
LireLe patrimoine culturel promu aux dépens de l’historiographie artistique et du marché des œuvres par Saâdi-Leray Farid
« En Algérie, ces éventuels ou supposés experts non pas encore réglé la question inhérente à la double temporalité culturelle. Celle de l’avant Juillet 1962 se rapporte aux orientalistes de la Villa Abdelatif puis aux algérianistes de l’ “École d’Alger”, la seconde (de la postindépendance) aux peintres embourbés dans les …
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