« Qui témoignera pour nous ? Nos œuvres. Hélas ! Qui donc alors ? Personne, personne sinon… ceux qui nous aiment… Mais l’amour est silence ; chaque homme meurt inconnu. » (Albert Camus)
“Je me souviens de ce séjour durant le mois de mai 2011 dans son village natal, dans la région de Khenchela ; Tout le long de ce pèlerinage nous avons évoqué les empreintes du temps et de la mémoire. C’est dans son douar à Frenguel et lieu de naissance que les souvenirs et les visages saturniens, marqués par les signes, se hissent hors du temps et dessinent son oeuvre à jamais. Son imaginaire chantait, dansait, sans cesse, son enfance et sa mère souvent à portée, les réminiscences du passé ont nourri son parcours. A la source de Frenguel nous avons bu les mots rêvés, nous avons partagé les poèmes assassinés. Il était porté par l’esprit de la terre, de sa terre, tel un conteur, tel un mage, il entonnait l’hymne de la lumière éternelle. Quelle personnage.”

L’arbre des vœux, au dessus de la source de Frenguel, des bouts de tissus noués étaient toujours visibles sur les branches. Une tradition vielle de plusieurs milliers d’années.

Tel un conteur, Lazhar évoquait son passé, son douar, sa famille et sa douce mère.

L’empreinte du temps était toujours visible, l’errance, les souvenirs d’enfance…

La source intarissable de Frenguel.

Lieu de naissance de Lazhar Hakkar en arrière plan.
Photo : Ouamer-Ali Tarik, Mai 2011.
Lieu : Douar de Frenguel (Khenchela, Algérie)
Lazhar Hakkar (Algérie / 1945 – 2013)