« En Algérie, ces éventuels ou supposés experts non pas encore réglé la question inhérente à la double temporalité culturelle. Celle de l’avant Juillet 1962 se rapporte aux orientalistes de la Villa Abdelatif puis aux algérianistes de l’ “École d’Alger”, la seconde (de la postindépendance) aux peintres embourbés dans les tropismes d’une peinture de résistance incitant les Abstraits à bonifier les substrats du retour aux sources préconisé par Frantz Fanon. La quête ou affirmation de soi mena vers un discours anti-impérialiste et protectionniste, coupa du grand chapiteau de l’art des acteurs locaux persuadés de couver et réfléchir une identité menacée de l’extérieur. Nourrie par l’ethnocentrisme de la mauvaise conscience, leur crispation prophylactique bornait l’aperception historique à la vision circulaire de l’antistratification du moi-je. De là un schisme spatio-temporel tellement imprimé dans les cerveaux qu’il formate jusqu’à aujourd’hui l’emprise idéologico-bureaucratique d’une vieille garde sélectionnant des agents culturels qui s’empressent eux-mêmes de saborder les concurrences intellectuelles en mesure de corriger leurs erreurs, lacunes ou approximations. » ….
Lire suite de l’article sur le lien çi dessous
Le patrimoine culturel promu aux dépens de l’historiographie artistique et du marché des œuvres par Saâdi-Leray Farid
Auteur : Saâdi-Leray Farid. Sociologue de l’art
Cliquez sur le lien lire l’article : www.founoune.com
(document en pdf)