Un opus réunissant environ 38 techkiliyine, autour du thème Porte d’art : vibrations croisées. Il est également mentionné sur l’affiche qu’il s’agit de la 2ème édition de l’exposition collective, organisée par l’Association Culturelle Art et Tradition (ACAT).
L’affiche, véritable relique visuelle apparemment validée sans grande exigence, est surchargée, il ne manque que la biographie des participants pour qu’elle frôle l’absurde. Cela reflète probablement le niveau des décideurs, tant dans le choix du concepteur que dans le processus de validation. Rien d’étonnant à ce stade.
Il est tout aussi probable que la scénographie soit bancale. Quoi qu’il en soit, nous n’y assisterons pas, comme pour beaucoup d’autres événements similaires à l’avenir, la base de données de Founoune déborde déjà de ce type d’opus de masse. Inutile d’en rajouter. En réalité, même si vous vous y rendez, les fonctionnaires des institutions culturelles n’y assistent jamais, ou très rarement, lorsqu’il s’agit d’événements privés, sans doute par consigne de l’État. Quant aux participants eux-mêmes, ils ne se déplacent généralement que pour soutenir leurs amis. Très peu adoptent une démarche réellement détachée du communautarisme, faute d’avoir tenté de rompre avec cette façon d’agir. Les expériences vécues à plusieurs reprises ne laissent aucun doute à ce sujet.
Quant aux fanfaronnades du ministère de la Culture à propos de l’intelligence artificielle pour la gestion du patrimoine, elles pourraient déjà commencer par utiliser réellement cet outil : les résultats seraient sans doute bien meilleurs.
Tarik Ouamer-Ali