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Louis Nallard

«Cette année-là, 1964, une rupture s’est produite dans ce choix prémédité de Rauschenberg au lieu de Bissière qui, normalement, y arrivait. Le gros tambour commercial américain et la mise en scène hollywoodienne venaient d’entrer en jeu. Il n’y a pas de doute, toute notre génération a été recouverte par la vague américaine. Dès le début des années 60, on a commencé à ne parler que des Américains. Là-dedans, je reconnais, il y avait de grands bonhommes : De Kooning, Rothko, Motherwelle, Kline (je ne dis pas Pollok, parce que je ne supporte pas le dressing). Simplement, ils se faisaient introduire dans le circuit, et ils se plaçait à grand renfort de publicité, et là-dessus on avait oublié tout ce qui se passait en France.» Louis Nallard.
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Extrait Louis Nallard / Maria Manton
La peinture et la vie
Dialogue avec Djilali Kadid
Marsa Editions, Alger, 2004